yves grollemund

Cette pièce fait appel à la flûte à bec basse, partenaire peu fréquente du clavecin (nécessairement à deux claviers).
Le prélude est évocateur au cours duquel la flûte colore le discours confié au clavecin. Le jeu de carillon (tel que décrit dans certaines pièces pour clavecin du 18ème s.) constraste avec le cluster (arpégé !) du bras droit.
La fugue est écrite à 3 voix dans une métrique irrégulière et se conclue avec force dans l'extrême grave du clavecin.