Version imprimable kinkaku ji

pour flûte à bec contrebasse

Kinkakku ji 1 est un voyage dans le monde des flûtes, ou plus sûrement des aérophones. Les différentes sections font référence à des instruments ethniques et nécessitent des techniques spécifiques.
 

     la première section est consacrée au souffle, souffle créateur et universel, ancestral et magique. La respiration continue renforce encore cette dimension. La voix utilisée dans le corps de la flûte produit des sons proches du chant des baleines. Le corps de la flûte est utilisé en flûte oblique, en référence au ney. La voix participe à cette "évocation ethnique" grâce aux harmoniques, un peu comme dans le chant  diphonique tibétain, amplifiées dans la flûte.

La section suivante, utilisant sons de gorges, articulations rapides et acccents de souffles évoque le didgeridoo : les aspects percussifs en sont utilisés.

La dernière section est inspirée du shakuhachi, instruments emblématique du Japon : sons soufflés, échelle pentatonique, accents ornementaux, résonnent de manière particulière sur la flûte à bec (contre)basse.
Comme dans un jardin japonais, chaque détour du sentier - le jardin aux sentiers qui bifurquent de Borges ! - laisse l'auditeur découvrir un nouveau monde sonore.

Les partitions sont  manuscrites. 3 portées sont utilisées : une pour le souffle, une pour les doigts et une pour la voix.

Cette pièce fait partie de "Soliloque(s) pour flûte(s) à bec" (5 mouvements : grande basse, basse, ténor, flûte de voix et alto)


 

kinkaku ji
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