Dans la rue
tango pour basse
Tango sur un poème de Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859)
« On retrouve en elle l’écho des troubadours : enfin reviennent la spontanéité, la musique, la fraicheur. La passion, aussi, qui la brula toute sa vie [….] Un amour malheureux, cinq maternités, une misère permanente, un courage inébranlable, une tendresse et une mélodie sans égales font de cette femme qui mena la vie errante de l’actrice « la poésie même », comme l’a dit Victor Hugo. » in Le livre d’or de la poésie française de Pierre Seghers.
Ce poème sous-titré « la femme / des femmes » m’a inspiré ce tango, expression apte à véhiculer la douleur de « ce jour funeste ». Cette pièce est écrite pour viole de gambe (à 7 cordes), flûte à bec ténor et clavecin (dans son rôle de basse continue écrite) et, malgré le sous-titre, j’ai préféré faire appel à une voix de basse s’intégrant dans cette palette sonore grave.
Pour l'équilibre musical du récitatif, j'ai choisi de supprimer un pied dans le dernier vers.